Cher(e) collègue,
Le SNES et le SNuipp ont multiplié leurs interventions mais, comme en février, les situations ne peuvent se débloquer qu’avec une forte mobilisation syndicale de terrain.
Ces atteintes répétées sur les détachements peuvent se justifier dans la logique de l’Éducation nationale par la difficulté à pourvoir les postes en France.
Mais, pour le réseau de l’enseignement français à l’étranger, les refus de détachement ont un impact énorme.
- Ils constituent une entrave au droit des recrutés locaux à intégrer la Fonction publique. Qui passera un concours avec la perspective de se séparer de sa famille pendant trois ans (stage et deux ans comme titulaire) ?
- Ils condamnent les TNR à rester dans la précarité.
- Dans le 1er degré, la crainte d'un refus de détachement rejaillit à chaque demande de détachement.
- Les collègues du 2d degré se heurtent déjà à la date du 31 mars jusqu'à laquelle, pour l'AEFE, le MEN impose les détachements. Au-delà de cette date et pour toutes les autres demandes de détachement, le MEN suit l'avis des recteurs, qui les refusent de plus en plus.
Tous les personnels sont concernés : la position administrative de résident est fragilisée et c'est un pas de plus vers la mobilité imposée à tous. C'est d'ores et déjà une menace très claire qui, si nous ne la stoppons pas, se concrétisera et sera alors irréversible.
Après consultation de leurs sections locales, les syndicats de la FSU ont décidé d’appeler les personnels de l' AEFE à un jour de grève le mardi 16 mai.
Sur le réseau Maroc nous enregistrons deux refus de détachement à ce jour.
Tous en grève, pour la défense de nos collègues, pour contrer ces atteintes répétées à la situation de détachement, et stopper toute velléité de mobilité imposée !