SNES Maroc

Grève : Mardi 16 Mai ! (Refus de détachement)

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Publication : 10 mai 2017

Cher(e) collègue,

 

En février dernier, à l'appel de la FSU, les personnels du premier et du second degré ont, par leur action, permis le renouvellement de détachement des collègues du 1er degré qui avaient initialement essuyé un refus de la part des DASEN de leur département d'origine. Le 4 avril, le SNES alertait ses syndiqués sur la situation des détachements en général, et en particulier sur celle de nos collègues ex recrutés locaux (RL) de l’Agence, lauréats du CAPES, ayant obtenu un poste de résident. 
À ce jour, des personnels du 1er et du 2d degré, recrutés sur des postes de résidents, subissent, pour des raisons différentes, des refus de détachement. 

 

Le SNES et le SNuipp ont multiplié leurs interventions mais, comme en février, les situations ne peuvent se débloquer qu’avec une forte mobilisation syndicale de terrain.

 

 

Concernant le 2d degré, les refus de détachement ne concernent que les collègues n'ayant pas deux ans d'ancienneté comme titulaires dans leur corps actuel. Parmi eux, nos collègues ex. RL lauréats de concours en sont les premières victimes alors qu'ils ont consenti des sacrifices pour se former et devenir titulaires. A ce stade, aucune réponse n'a été donnée aux recours gracieux effectués par ces collègues. En appui, le SNES-FSU est intervenu à plusieurs reprises auprès de l'AEFE (DRH et Direction) et du MEN (DGRH-B2-4 -qui détache ou non-, Directrice générale des ressources humaines, Cabinet de la Ministre).
Concernant le 1er degré, malgré le succès de cette année, les refus de renouvellement restent une épée de Damoclès pour les personnels, leur famille et les établissements. Les premiers ou nouveaux détachements à l’AEFE sont également refusés en nombre par certains départements, ce qui constitue une entrave au souhait d’expérience à l’étranger des enseignants et génère aussi des difficultés insoutenables à certaines familles de personnels installés durablement à l'étranger, qu'il soient ex agents de droit local ou pas. 

 

Ces atteintes répétées sur les détachements peuvent se justifier dans la logique de l’Éducation nationale par la difficulté à pourvoir les postes en France. 

Mais, pour le réseau de l’enseignement français à l’étranger, les refus de détachement ont un impact énorme.

 - Ils constituent une entrave au droit des recrutés locaux à intégrer la Fonction publique. Qui passera un concours avec la perspective de se séparer de sa famille pendant trois ans (stage et deux ans comme titulaire) ?
- Ils condamnent les TNR à rester dans la précarité.
- Dans le 1er degré, la crainte d'un refus de détachement rejaillit à chaque demande de détachement.
- Les collègues du 2d degré se heurtent déjà à la date du 31 mars jusqu'à laquelle, pour l'AEFE, le MEN impose les détachements. Au-delà de cette date et pour toutes les autres demandes de détachement, le MEN suit l'avis des recteurs, qui les refusent de plus en plus.

Tous les personnels sont concernés : la position administrative de résident est fragilisée et c'est un pas de plus vers la mobilité imposée à tous. C'est d'ores et déjà une menace très claire qui, si nous ne la stoppons pas, se concrétisera et sera alors irréversible. 

Après consultation de leurs sections locales, les syndicats de la FSU ont décidé d’appeler les personnels de l' AEFE à un jour de grève le mardi 16 mai. 

Sur le réseau Maroc nous enregistrons deux refus de détachement à ce jour. 

Tous en grève, pour la défense de nos collègues, pour contrer ces atteintes répétées à la situation de détachement, et stopper toute velléité de mobilité imposée ! 

  


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