GT Dialogue Social (Présents M.Maadane et H.Laaroussi)
Le groupe de travail du dialogue social s’est réuni mercredi 24 mai avec deux points à l’ordre du jour :
L’UMT fait remarquer que le personnel marocain à Casablanca n’a pas été destinataire de l’enquête.
Le SNES signale les points suivants :
L’administration répond pour le dernier point qu’il n’est pas prévu dans l’ordre du jour.
Le SNES rappelle que l’administration a bloqué pendant des années et avait dit aux collègues qu’ils n’avaient le droit à l’affiliation, donc on ne peut pas dire que la démarche est individuelle.
L’administration déclare que la procédure est certes plus intéressante pour les agents rentrant.
Le SNES rétorque que l’administration ne fait aucune distinction : les plus jeunes par exemple hésitent, ils veulent passer les concours, ne voient pas tous leurs avenir au Maroc, d’autres hésitent à s’engager (que se passe si retour en France ou ailleurs ? fiscalisation ? ) Pour les collègues qui ont plusieurs années sans complémentaire et qui ne sont plus loin de la retraite, l'option CIMR est intéressante si le rachat des années est possible avec l'aide de l'employeur qui doit ainsi réparer le préjudice.
Le peu de réponse confirme ces craintes et demande.
Pour l’administration, l’enquête ne permettait pas de décider.
Le Snes revient à la charge et fait remarquer qu’avec une proposition de participation de l’administration pour le rachat des années, le retour et le nombre de collègues intéressés serait plus conséquent et rappelle que pendant des années, l’administration parlait de provision de complémentaire retraite. Où est cette provision ?
L’administration nie toutes provision pour la complémentaire retraite, et déclare que compte tenu du contexte financier actuel et la stagnation des frais de scolarité, il a été décidé de généraliser à cotisation à 6% à tous les collègues dès octobre 2017, attendre deux ans, faire le point pour passer éventuellement à 8%.
Un long débat s’en suit, le SNES estime que cette proposition ne répond pas à tous les profils et pour cause.
Les collègues intéressés par l’évolution de 6 à 8% étaient les plus nombreux à répondre, l’administration n'en tient pas compte.
L’administration prend note mais ne fait aucune autre proposition.
A la demande répétée des représentants syndicaux lors des précédents GT, l’administration répond favorablement à la prise en charge du salaire de l’agent atteint d’une maladie inscrite sur une liste (proposée et à actualiser) pour chaque arrêt de maladie dans l’attente de la mise en route des indemnités journalières.
Cette prise en charge concernera tous les agents en contrat local et on y reviendra avec des propositions du SNES et de la FSU.