Depuis l’année dernière, la discussion sur la carte des emplois n’est plus que l’occasion pour l’administration de proposer des fermetures de postes, au gré des opportunités.
Ces fermetures de postes, conjuguées au plafond d’emplois des PDL, bloquent toute réflexion pédagogique ou éducative.
Alors même que des besoins de vie scolaire se font sentir à Anatole France depuis plusieurs années, la demande d’une ouverture de poste de CPE résident à temps plein reste lettre morte, et le recrutement de 2 postes de surveillants à mi-temps est bloqué depuis la rentrée.
Alors même que la réforme du lycée et du baccalauréat à Lyautey nécessite une réflexion sereine sur les évolutions en profondeur du système éducatif, les fermetures de postes sont dans toutes les têtes.
L’agence, mais encore plus le gouvernement, doivent prendre la mesure du fossé qui existe entre les discours et la réalité du terrain à l’étranger.
Sans doute n’avons-nous pas la même vision de ce que représente l’enseignement français à l’étranger, ni les valeurs que nous associions à la fonction publique et au rôle des détachés dans le système.
La FSU continuera à s’opposer aux évolutions négatives en cours et à défendre le système public d’éducation à l’étranger.