Bonjour à tous,
J'espère que vos avez passé d'excellentes vacances et surtout bien reposantes.
Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian annonce le déblocage de 25 millions d'euros supplémentaires en 2020 pour l'enseignement du français à l'étranger et les frais de scolarité seront rabaissés. «L'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE, ndlr), colonne vertébrale de notre offre d'enseignement dans le monde, disposera de 25 millions d'euros supplémentaires dès 2020», a déclaré le ministre lors de la conférence des ambassadeurs de France organisée à Paris.
Parallèlement, «nous allons accroître le nombre de professeurs, avec 1 000 enseignants titulaires supplémentaires détachés à l'étranger dans les prochaines années, a-t-il confirmé. Enfin, «le niveau de participation des familles aux frais de scolarité qui avait dû être augmenté en 2017 reviendra à son niveau de 2016», a-t-il promis.
Pour rappel, nous nous étions mobilisés contre les mesures d'austérité annoncées en 2017, le budget de l'AEFE avait été réduit de plus de 8%, pour être ramené à 354,5 millions d'euros en 2017. Le nombre de postes supprimés par l’AEFE pour 2018 est de 180 (100 résidents et 80 expatriés dont près de 37 résidents pour le Maroc), soit 3% de l’effectif des titulaires dans le monde. Le plan total est de 512 postes sur trois ans, soit 8% de l’effectif des titulaires au Maroc. Le SNES-FSU et les syndicats de la FSU se sont opposés à cette véritable saignée du réseau historique qu'est le Maroc.
Le SNES-FSU, l'ensemble des syndicats de la FSU ainsi que son partenaire, l'UMT resteront vigilants aussi bien sur le plan national que local, et notamment le dossier CTE pour lequel nous allons demander une entrevue rapide pour faire un bilan d'étape.
La réforme de l’enseignement français à l’étranger ne se fera pas sans les personnels, ni contre eux !
Vos responsables (S1) SNES-FSU dans les établissements vont faire le point sur les nombreuses réformes et transformations de nos métiers, nos conditions de travail et nos salaires en ce début d’année 2019-2020. Conditions pour une inclusion réussie de tous les élèves, respect des droits des contractuels, carrières et les positions défendues par le SNES-FSU.
La frénésie réformatrice du ministre, qui a contourné toutes les règles du dialogue social pour imposer son projet, qui a multiplié les marques de mépris et d’autoritarisme, n’a aucunement altéré la volonté des personnels de lutter pour faire exister une autre vision de l’École. Les questions de la réforme du lycée et du baccalauréat n’ont pas empêché le SNES-FSU de travailler avec acharnement pour faire avancer tous les dossiers qui touchent à notre activité professionnelle, que l’on soit professeur, CPE, Psy-ÉN, AED, AESH, contractuel...
L’actualité met chaque jour en lumière les difficultés de nos métiers, la persistance de la crise de recrutement mais aussi l’attachement sans faille des personnels de l’éducation aux principes du service public et leur engagement au service de tous les élèves. Une première étape de revalorisation salariale a été gagnée avec le Protocole sur les rémunérations et carrières (PPCR). Il faut désormais aller plus loin et obtenir pour tous nos métiers une véritable reconnaissance salariale et sociale.
Bonne rentrée à tous, n'hésitez pas à revenir vers vos responsables locaux du SNES-FSU ou SNES-Maroc pour toutes vos questions.
Syndicalement;
H.Laaroussi
Responsable FSU-Maroc