Déclaration liminaire du mercredi 3 février 2021 - CCPL
Les syndicats de la FSU vous alertent sur la situation des personnels qui, malgré la crise sanitaire et les tensions qu'elle génère, font preuve continuellement d'une abnégation sans faille pour assurer la réussite des élèves et maintenir la qualité du réseau.
Cet engagement est, rappelons-le, remarquable… et pourtant les personnels sont encore une fois soumis à la pression et à la privation de leurs droits.
Prenons l’exemple de l’indemnité à laquelle ont droit nos collègues CPE et Psy-EN et que ces derniers attendent toujours.
Il en va de même pour la prime informatique : pas l’once d’un versement ! Elle est aux abonnés absents !
Les personnels de droit local ne voient pas se concrétiser les promesses de promotions, de reclassements ou de perspectives de carrière.
Certains personnels ont été victimes de la suppression de l’avantage familial sur leur paie du mois de janvier alors que l’Agence sait pertinemment que cela tient à la difficulté de se procurer le document exigé. Cela engendre des difficultés et un surplus de stress.
Au-delà de ces éléments matériels, que doit-on dire ou penser des attaques dont sont l’objet les droits syndicaux ? L’organisation des RIS sur temps scolaire est remise en question ; des animations pédagogiques sont organisées et maintenues un jour d’action de grève unitaire et ce malgré nos demandes de report restées sans réponse !
Que doit-on dire ou penser de certains chefs d’établissement qui maintiennent des conseils de classe lors de cette même journée d’action unitaire ?
Alors même qu’ils sont prévenus, ces personnels d’encadrement maintiennent les réunions. Cela est-il à mettre sur le compte de la méconnaissance ou s’agit-il d’une vraie volonté de positionnement politique ?
La tenue de réunions pédagogiques en dehors de la présence des enseignants bafoue le droit de grève et témoigne, une fois de plus, du mépris affiché pour les personnels.
Le SNES, le SNUipp, le SNEP, l’ensemble des syndicats de la FSU sans exception, dénoncent cette entrave au droit d’action. Nous demandons solennellement que cela ne se reproduise plus, nous demandons officiellement que ce droit soit respecté.
Nous dénoncerons ces dérives. Nous agirons contre celles-ci autant qu’il le faudra, à toutes les instances et à tous les niveaux.