Nous sommes réunis pour une Assemblée Générale de Dialogue Social. Encore une fois, le bilan est maigre, voire inexistant. Monsieur le Conseiller culturel adjoint, aucune avancée significative n’a eu lieu. Encourager des décisions audacieuses, c’est ce que nous attendons ; évitons les vieux face-à-face qui n’apportent rien ; revitalisons le dialogue social en lui donnant du corps, en impulsant les décisions, en lui octroyant toute la quintessence que doit avoir une telle instance ! Sachez arrêter l’immobilisme et la fixité qu’a connus le dialogue social ! Monsieur le Conseiller Culturel Adjoint, des droits et même des dûs sociaux et démocratiques doivent être accordés. L’attente est grande, la situation s’y prête. Montrez-nous l’empathie et la bienveillance tant vantées de tous. Les personnels ne sont pas un coût, mais ils sont bien producteurs de véritables richesses intellectuelles ; ils sont les vecteurs de la francophonie et les acteurs indispensables à notre politique d’influence !
Cette Assemblée Générale doit donner, dès aujourd’hui, les lignes directrices pour assainir la situation d’un certain nombre de personnels, parfois un ou deux collègues dans tout un établissement, en reconnaissant leur travail et leurs compétences. Il s’agit, en somme, de la première étape de la reconnaissance de la valeur, qui n’est que pécuniaire. L’ensemble des syndicats de la FSU et de l’UMT vous remercie pour votre écoute et attend désormais et dès cette réunion même des avancées notables sur les revendications légitimes des collègues.