Voici la motion lue lors des différents CGG (CGP) des établissements français au Maroc.
Une fois de plus, l’instance élue est vidée de son sens, servant uniquement à un seul dessein : de chambre d’enregistrement.
Il en est bien ainsi, et alors même que le ministre des Affaires Étrangères et de l'Europe, Monsieur Le Drian, affirme qu’il existe une coopération exceptionnelle entre la France et le Maroc dans le domaine de l’éducation, qu’il faut approfondir la coopération éducative et culturelle, l’opérateur public saigne à blanc son fleuron.
Le réseau Maroc subit une véritable attaque incessante par des fermetures importantes. Rien ne justifie cela
d’autant plus que nous avons appris récemment l'octroi de 31 millions d’euros pour le budget de l’agence.
Le réseau Maroc a déjà payé le prix fort mais cela ne cesse pas. Sur Descartes, les fermetures de poste se font en
dehors de tout cadre. Le comité technique de février avait gelé la carte des résidents.
Mais l'excès de zèle est palpable : les postes sont rendus en ayant en tête de préparer la réforme qui s'annonce.
Une question se pose : où est l’excellence tant vantée ?
Tous les statuts et tous les postes sont attaqués, sans exception, enseignants, administratifs et éducation.
Nous demandons que localement la direction prenne toute la mesure de ces suppressions.
Les conditions d’accueil de nos élèves et de leur réussite ne peuvent que se dégrader avec une offre de poursuite d’études notamment post bac plus que réduite.
Nous souhaitons voir, ici, l’affirmation que notre direction est bien à nos côtés dans la défense des postes et la réservation de tous les moyens dont dispose notre établissement.
Nous refusons d'entendre aujourd'hui la sempiternelle réponse : " il y a un vivier local". C'est faux ! Cet élément de langage doit être banni ; le vivier est bel bien tari.
Cette déclaration n’est malheureusement pas alarmiste mais bien réaliste et nous demandons que nos décideurs qui
ne se placent que dans une logique budgétaire comprennent bien les enjeux de société et de l’avenir du réseau historique au Maroc.