Monsieur le Cocac-adjoint, Mesdames et Messieurs les membres de la CCPL,
Permettez-nous de vous lire deux articles :
« - toutes facilités doivent être données aux membres des commissions pour exercer leurs fonctions (article 22 de l’arrêté du 27/02/2007). »
« - toutes pièces et tous documents nécessaires doivent être communiqués aux représentants du personnel au moins huit jours avant la date de la séance (article 22 de l’arrêté du 27/02/2007). »
Ces extraits, en introduction de notre déclaration liminaire, ne sont pas pour nous de simples éléments de langage mais sont bien issus d’une circulaire de l’AEFE ; et pour nous cela a du sens.
Devons-nous rappeler à l’administration de respecter les textes ? Nous espérons que cela est superflu aujourd’hui, et à l’avenir.
Des collègues sont informés de leur recrutement avant la tenue de la CCPL ! Cette dernière, statuant sur le recrutement des personnels de droit local, est trop souvent présentée comme une instance d’écoute ou de prise d’informations ; est-il besoin de rappeler qu’elle émet également un avis ? Ce n’est pas parce que l’avis souvent émis en CCPL est conforme à celui de la commission de recrutement, grâce notamment au travail de chacun, que cette décision en deviendrait facultative, voire négligeable.
Le recrutement des personnels est un point essentiel du bon fonctionnement de nos établissements scolaires ; il convient d’en définir les modalités et de mettre en place un véritable processus associant étroitement les représentants des personnels, et ce afin d’établir un classement efficient et transparent des candidats. Le rôle des représentants des personnels dans ce dispositif ne doit pas être négligé et ces derniers doivent être invités à participer aux commissions de recrutement qui se tiennent en amont de la CCPL, dans tous les pôles.
Nous observons encore trop souvent des incohérences entre les appels à candidature et les candidats sélectionnés : incohérence sur le niveau de diplôme requis ou encore incohérence sur la nécessité d’être en possession d’une carte de résident. Il nous parait donc urgent, comme nous l’avons dit, de préciser les modalités de recrutement des personnels de droit local et ainsi, in fine, de redonner toute son importance à la CCPL. Nous déplorons le choix qui a été fait d’organiser cette CCPL en distanciel aux dépens de véritables échanges qui auraient pu se dérouler en présentiel. Nous souhaitons que la prochaine commission ait lieu au SCAC afin de redynamiser pleinement nos échanges et de les stimuler.
Nous vous remercions pour votre écoute.