Mesdames, Messieurs,
Nous ne pouvions pas ne pas réagir dans un premier temps, au sein de cette Assemblée Générale du Dialogue Social, à l’actualité et à la dernière délibération présentée au Conseil d’Administration de l’AEFE ! La décision récente de l’Agence, d’exclure les Agents de Droit Local des aides de l’Etat pour la prise en charge des frais de quatorzaine, démontre une nouvelle fois le mépris à l’égard de ses personnels des EGD. C’est encore une fois une décision de l’Agence qui va à l’encontre de ses agents qui ne sont, in fine, qu’une infime partie à être concernés par cette situation. Cela vient s’ajouter à une longue liste ; les gels de salaires, les revalorisations ou primes insignifiantes, les suppressions de postes, dans un contexte difficile, démontrent la volonté de ne pas investir dans les ressources humaines du réseau EGD, au profit de son extension, à n’importe quel prix.
On nous assène, bien trop souvent, qu’il n’y a pas d’argent... et pourtant faut-il rappeler que des établissements partenaires, où le dialogue social est inexistant, ont pu bénéficier des aides attribuées dans le cadre de la crise sanitaire actuelle ? Et quid de certaines créations de poste ? Il existe parfois des créations de postes de confort qui ne sont pas une réelle nécessité alors qu’en parallèle des collègues occupant des postes essentiels doivent se contenter de contrats précaires ; cette situation est due notamment à un manque de dialogue local en ce qui concerne les besoins et les décisions de créations de postes des personnels de droit local. Ces décisions ne doivent pas relever uniquement des chefs d’établissements mais il doit y avoir avant tout une véritable concertation. Nos propositions, ici au sein de cette instance, ou au niveau de l’Agence, ne s’efforcent qu’à garantir des conditions de travail et de rémunérations à la hauteur des enjeux ; mais elles se heurtent continuellement au fameux principe d’une réalité figée dans la rigueur budgétaire et soumise inlassablement au plafond d’emploi.
Nous continuerons, sempiternellement, à défendre nos collègues que ce soit pour l’augmentation de la prise en charge des frais de scolarité, pour le paiement des congés scolaires pour tous, en somme, pour le respect des droits des personnels. Nous tenons à rappeler, enfin, que le contrat de vacataire n’existe pas dans le règlement du travail marocain. Contourner ce manque par des contrats successifs de 10 mois, occultant les congés de juillet-août n’est pas digne de nos établissements.
Nous vous remercions pour votre écoute.