Déclaration liminaire de la CCPL du mercredi 23 mars
Monsieur Le Conseiller Culturel Adjoint, Mesdames, Messieurs,
Nous avons déjà souligné, lors de notre dernière déclaration liminaire, celle du lundi 14 mars, les propos, sur le plan national, de notre ministre et de notre président. Nous constatons qu’il y a chaque semaine des nouveautés sur l’éducation, et même des sorties…à l’encontre des personnels.
Après les promesses électorales, le naturel reprend le dessus et les attaques frontales contre la profession se font plus violentes que jamais. Le président-candidat veut mettre les enseignants au pas et sous contrôle parental. On ne peut faire plus démagogique ! Après avoir dépouillé l’école de ses moyens, après avoir mis en place des réformes à marche forcée et contre l’avis de toute la communauté éducative, le président candidat pointe du doigt les personnels et désigne les enseignants comme coupables des échecs de l’éducation nationale !
La FSU et l’ensemble des personnels pèseront sur les élections à venir et n’hésiteront pas à interpeller l’ensemble des candidats sur leur programme, pour que chacun se fasse son opinion et puisse séparer le bon grain de l’ivraie. Le SNES-FSU lance d’ores et déjà une soirée présidentielle le 24 mars, afin que les représentants des candidats puissent faire connaître leur projet. Le service public d’éducation à l’étranger sera également à l’ordre du jour : le désengagement de l'État en matière d'éducation en France ne peut que se répercuter dans le réseau.
Au local, nous sommes encore loin du recrutement anticipé, qui était promis pour pallier les insuffisances et les problématiques de viviers. Nous sommes encore à la validation de recrutement déjà effectués, la CCPL est vidée de son sens et sert de chambre d’enregistrement. Il y a un vrai problème de fonctionnement.
Si nous comprenons la surcharge de travail que cela peut engendrer il faut néanmoins ne pas perdre de vue les principes et le rôle de cette indispensable instance.
Nous souhaitons qu’une vraie réflexion soit menée sur cette problématique et ce dysfonctionnement constaté chaque année mais qui reste sans véritable solution.
Je vous remercie pour votre écoute.