SNES Maroc

Appel à la grève mardi 2 décembre

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Publication : 27 novembre 2025

 

 

Comme vous le savez, une réforme profonde de l’AEFE est envisagée. La FSU a alerté sur la situation depuis cet été et vous a informés sur les conséquences possibles.

La réunion entre les représentant·es des personnels du CA de l’AEFE et la directrice de la diplomatie culturelle au MEAE le 19 novembre a précisé les pistes de financement esquissées lors de la réunion avec la directrice de la mondialisation au MEAE le 20 octobre. Elles devraient être confirmées au CA de l’AEFE du 27 novembre : 

  • budget 2026 : contribution exceptionnelle d’urgence pour tous les établissements AEFE (EGD et conventionnés)

  • budget 2027 :

          - augmentation de la contribution des établissements AEFE

          - hausse de la contribution des établissements partenaires 

          - réflexions sur la cartographie des EGD

          - remontée des créances des établissements

          - plan d’économie du siège de l’AEFE.

 

 

La FSU approuve certaines de ces pistes, comme faire davantage payer les établissements partenaires qui profitent de l’argent public engagé pour mettre l’AEFE au service de leur développement.

 

En revanche, la FSU s’oppose fermement à trois perspectives :

  • la réduction du nombre d’EGD, établissements les plus protecteurs des droits des personnels et garants de la scolarité française

  • la pression financière excessive sur les établissements conventionnés qui peut les amener à supprimer des postes de détaché·es voire à déconventionner : les détaché·es deviendraient détaché·es direct·es hors AEFE, en contrat de droit privé local, et les PDL perdraient comme eux toutes les références France.

  • la non revalorisation des rémunérations des personnels de droit local des établissements en gestion directe et conventionnés qui seront soumis à une pression financière accrue de la part de l’AEFE.

 

La FSU trace des lignes rouges et fait une proposition : la part patronale des pensions civiles des détaché·es de l’AEFE doit être payée par le MEN et non par l’AEFE. 

Cette charge, qui représente 40% du budget de l’AEFE, ne correspond qu’à 0,003% du budget du MEN !  Ce dernier peut faire face…

 

La réflexion est en cours, elle peut être infléchie. 

C’est une question de rapport de force et de volonté politique. 

 

C’est pourquoi, contrairement à d’autres syndicats, nous appelons de nouveau à une vraie mobilisation le mardi 2 décembre, qui est également une journée de mobilisation en France contre l’austérité et pour nos salaires.

 

TOUS et TOUTES en GRÈVE mardi 2 décembre !

 

La survie du réseau historique AEFE ne passera que par une mobilisation massive et forte du plus grand nombre : rien n’est encore acté, ne lâchons rien !

Syndicalement,

Le secteur hors de France du SNES-FSU

Communiqué syndical suite à l’Assemblée Générale du Dialogue Social du 10 novembre 2025

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Publication : 19 novembre 2025

L’Assemblée Générale du Dialogue Social s’est tenue le lundi 10 novembre 2025, en présence des représentants syndicaux de la FSU et de l’UMT, ainsi que des représentants de l’administration et du SCAC.
Au cours de cette séance, nous avons rappelé, en introduction dans notre déclaration liminaire et tout au long du début de l'instance, la nécessité d’un dialogue social constructif et respectueux, centré sur l’humain, afin de répondre aux problématiques concrètes des personnels : annualisation du temps de travail, couverture sociale des personnels de droit local, statut des vacataires et des EMAD, revalorisation du point d’indice, qualité de vie au travail, ainsi que d’autres sujets restés sans réponse.
Malgré nos arguments pour avancer sur ces points essentiels, l’administration a refusé de reconsidérer la revalorisation du point d’indice et n’a pas engagé de dialogue réel sur le pouvoir d’achat et la reconnaissance du travail des personnels.
Face à cette situation, nous, représentants de la FSU et de l’UMT, avons prématurément quitté la séance, tout en réaffirmant notre disposition à revenir au dialogue quand l’administration manifestera une réelle volonté d’instaurer un échange concret et respectueux.

La FSU et l’UMT dénoncent le décalage grandissant entre les discours d’excellence et la réalité du terrain dans la zone Maroc, où les “partenaires” se multiplient et concentrent les moyens.
Sous couvert de “qualitatif”, de “co-construction” et de “bien-être au travail”, l’administration enveloppe le débat d’un nuage d’empathie qui masque l’essentiel : l’absence de réponses concrètes aux revendications légitimes des personnels de droit local en EGD.
Derrière les mots, aucune mesure réelle n’a été annoncée sur le pouvoir d’achat, les rémunérations ou la précarité des contrats.
Les groupes de travail se répètent, tournent à vide, les bilans s’empilent… pendant que les conditions de travail se dégradent, que les personnels se paupérisent et que les décisions se prennent ailleurs.
Ce vernis participatif ne saurait dissimuler un tournant historique avec le gel du point d’indice local - du jamais vu - vécu comme un affront face à une inflation triennale de 10 %.
Les personnels attendent du respect ; après les 0,2 % de hausse de l’an passé, c’est une marque ultime de mépris. Le dialogue social n’a de sens que s’il débouche sur des avancées tangibles.
Faute d’écoute et d’engagement clair, les personnels s’épuisent à essayer de compenser la perte de pouvoir d’achat. Pour certains, c'est au travers d’heures supplémentaires dans leur établissement, voire chez les partenaires. Pour d'autres, c'est en s'engageant dans des remplacements de courte durée. Quant aux surveillants, ils sont condamnés à une double peine : passer leur carrière à mi-temps sans espoir d’augmentation de leur quotité horaire en plus de subir ce gel du point d’indice.

La FSU et l'UMT refusent de cautionner cet abandon des personnels. Nous maintiendrons notre vigilance et notre détermination à agir pour une redistribution sociale juste, équilibrée et concertée pour laquelle nous sommes mandatés par nos organisations syndicales et par les personnels que nous représentons.


FSU & UMT

Déclaration liminaire – Assemblée générale de dialogue social du lundi 10 novembre

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Publication : 11 novembre 2025

Madame la Conseillère culturelle adjointe, Mesdames, Messieurs les membres de cette Assemblée générale du dialogue social,

En France, le gouvernement a dû, sous la pression d'un mouvement social puissant et uni, concéder un premier recul en promettant de suspendre, provisoirement, la réforme des retraites et de ne plus passer en force. Pour autant, nous ne sommes pas dupes de cette manœuvre de report sans véritable inflexion de la matrice libérale et nous appelons à maintenir la mobilisation pour l’abrogation de la réforme, ainsi qu’un budget 2026 à la hauteur d’un service public ambitieux.

Dans le même esprit de vigilance face aux logiques d’austérité, la réforme envisagée de l’AEFE récemment présentée par la Direction générale de la mondialisation, prévoit de transférer davantage de charges financières aux établissements, sans modifier pour l’heure le statut des personnels, préservé grâce à leur mobilisation.

Nous souhaitons néanmoins alerter sur les risques majeurs : hausse des frais de scolarité, précarisation des personnels et affaiblissement alarmant du modèle public de l’enseignement français à l’étranger. Aussi, si des mesures contraires aux intérêts des missions de service public dans le réseau, devaient encore se confirmer, les personnels déjà mobilisés les 18 septembre et 2 octobre ne les accepteraient pas et se mobiliseraient de nouveau pour les contrer.

La FSU et l’UMT ont toujours affirmé ici leur attente d’une assemblée générale véritablement ouverte au dialogue social, débouchant sur des mesures concrètes de reconnaissance, d’égalité femmes hommes et de justice salariale. Nous ne pouvons nous contenter d’une énième gestion de pénurie, simplement paramétrée par le blocage du point d’indice, qui empêche toute amélioration réelle des carrières et revalorisation du pouvoir d’achat des personnels. Les questions d’aménagement du temps de travail annualisé, de résorption de la précarité, de coûts inflationnistes des frais de scolarité et d’amélioration des conditions de travail face à la nécessité de l’inclusion, appellent des réponses fortes de l’employeur, soumis à une concurrence lourde qu'il participe activement à organiser. Si les partenaires relèvent en effet d’une logique d’entreprises privées à but lucratif, les EGD, eux, portent une mission de continuité du service public où la lutte contre les inégalités incarne les valeurs d’intérêt général, sans qui la promotion de l’Excellence n’est que miroir aux alouettes. Nous refusons dès lors le transfert déguisé de moyens publics vers ces mêmes partenaires, à travers la prise en charge par la collectivité des cotisations retraite des fonctionnaires en détachement direct, alors même que des postes de titulaires continuent d’être massivement supprimés, au nom d’un budget à l’idéologie dévastatrice, autour de laquelle la majorité refuse encore de se rassembler.

En ce début d’année, pour cette Assemblée générale, plusieurs sujets majeurs exigent une attention immédiate : l’application des nouvelles grilles salariales, l’ajustement du point d’indice dont la valeur a été décidée unilatéralement avec une revalorisation vécue comme une insulte par les personnels l’an dernier, l’application partielle des accords, l’indemnité de suivi d’examen national pour les agents concernés, ainsi que les problèmes locaux propres à chaque pôle.

Comme vous le savez, nous avons sollicité cette réunion car non seulement elle tardait à arriver dans le calendrier mais aussi car il devient de plus en plus difficile de résoudre les problèmes en interne. Alors qu'ils font tous partie du budget commun de l'AEFE, les pôles se disent dépendants les uns des autres, créant une interdépendance bloquante : aucune solution concrète ne peut donc être mise en œuvre au niveau de chacun des établissements. Nous constatons une réticence persistante au changement, qui freine la mise en place de solutions durables et adaptées à la réalité du terrain.

Depuis plusieurs années, le personnel subit une régression constante de son pouvoir d’achat, conséquence directe du décalage entre le coût réel de la vie et la faible revalorisation du point d’indice. À cela s’ajoute l’augmentation des droits de scolarité, dont l’impact sur le quotidien est réel.

Les attentes autour de ce dialogue sont très grandes. Il ne s’agit pas seulement de parler de social, mais de créer réellement du social, en y mettant les moyens humains, financiers et organisationnels nécessaires. Le dialogue social ne doit pas se limiter à des échanges de façade ou à la répétition de constats déjà partagés ; il doit se traduire par des actes concrets, visibles et porteurs de sens pour les personnels. Créer du social, c’est reconnaître l’engagement quotidien de chacun, c’est écouter les difficultés réelles du terrain et y répondre avec justesse et efficacité. C’est aussi redonner confiance aux équipes, en leur montrant que leurs engagements et leurs efforts ne restent pas lettre morte, mais qu’ils participent activement à la construction d’un cadre de travail plus juste et plus équilibré.

Il nous paraît essentiel de rappeler enfin que le personnel ne saurait être tenu pour responsable, ni supporter les conséquences d’une politique de gestion menée depuis plusieurs années. Pour conclure, la FSU et l'UMT réaffirment ici leur détermination à défendre les intérêts des personnels par tous les moyens légaux, car au-delà des chiffres et des règlements, c’est bien l’équilibre de vie, la dignité et la sécurité professionnelle de chacun qui sont en jeu.

Nous vous remercions pour votre écoute.

Campagne pour un poste de détaché rentrée 2026

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Publication : 3 novembre 2025

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Fiche syndicale 2026

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CSA jeudi 9 octobre

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Publication : 14 octobre 2025

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COMPTE-RENDU

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