CCPL pour le recrutement des personnels de droit local - mercredi 22 mai - déclaration de la FSU
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La ccpl d’aujourd’hui, mercredi 22 mai, doit se prononcer sur le recrutement des personnels de droit local.
Nombre de ces postes ont été supprimés après le comité technique de février et ce, en dehors de toute règle.
L’agence décide de supprimer ou non des postes mais cette politique de démantèlement met également en évidence les responsabilités locales. L’examen des dossiers démontre, s’il en était besoin, la problématique d’un vivier plus que fluctuant accélérant une concurrence assurée entre établissements. Les classements montrent également la subjectivité, la partialité, le manque de clarté, en somme un manque flagrant de règles strictement objectives permettant un classement neutre.
Il est plus qu'urgent de mettre en place des règles communes enc concertation avec les représentants des personnels, assurant ainsi une transparence à tous les niveaux.
Sur le plan national, les refus de détachement, la réforme du lycée ainsi que celle de la fonction publique illustrent des attaques sans précédent contre l'ensemble des personnels.
Le SNES, les syndicats de la FSU et les personnels se sont mobilisés et se mobiliseront si ces attaques continuent. Le gouvernement prend donc la responsabilité de toutes les perturbations à venir.
Appel à la grève - Jeudi 9 mai
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Le SNES-FSU, avec les syndicats de la FSU présents sur le terrain, est dans l’action syndicale sur plusieurs fronts et à plusieurs niveaux, tant dans la Fonction publique, à l'Éducation nationale qu'à l'AEFE.
Le 19 mars, c’est le projet de loi de réforme de la Fonction publique qui fut mis en avant, partout dans le réseau, pour contrer les atteintes portées au paritarisme, défendre les CHSCT en voie de disparition, lutter contre l'abandon et la privatisation de missions de service public. Ce fut aussi l’occasion de remettre en avant la question des suppressions de postes dans le réseau AEFE, tout comme le non-respect du processus de recrutement, où des postes devenus vacants après la CCPL sont supprimés. Le 30 mars, les personnels se sont fortement mobilisés lors des manifestations organisées en France contre les réformes Blanquer (réformes du lycée et du bac, loi mal nommée pour une "école de la confiance"). Partout en France, les actions locales se multiplient dans les établissements.
À tous les niveaux se pose la question de la poursuite et de l'amplification du mouvement. Dans le contexte d'attaques tous azimuts et sans précédent contre les services publics, toutes les fédérations de la Fonction publique (FSU, CFDT, CFTC, CGC, CGT, FAFP, FO, Solidaires, UNSA) appellent à la grève unitaire le jeudi 9 mai contre le projet de loi de destruction de la Fonction publique. Un appel commun a été signé par TOUTES les fédérations syndicales, cela fait des années que cela n'était pas arrivé. Dans le contexte spécifique de l'Éducation, sans oublier la destruction de la Fonction publique qui nous concerne aussi directement, le SNES et la FSU construisent d'ores et déjà les suites de cette grève, pour inscrire l'action dans la durée : manifestation nationale à Paris le samedi 18 mai, consultation nationale de tous les syndiqué(e)s par le SNES-FSU (cf message du 4 avril). La question posée dans cette consultation est exceptionnelle et répond à la gravité de la situation : seriez-vous prêt.es à faire grève le premier jour des examens (bac et brevet) ?
Dans le réseau AEFE, les personnels se sont aussi mobilisés fortement. Comme en France, plusieurs établissements mènent des actions sur la longueur. Aujourd'hui, compte tenu du calendrier scolaire et de celui des projets de réformes, les syndicats de la FSU présents dans le réseau (SNES, SNEP, SNUipp) ont convenu d’un plan général dont le but est d’étendre encore la mobilisation, de gagner en visibilité en montrant que toutes les initiatives locales contribuent au même objectif : la défense de l'établissement public AEFE et de ses personnels, ses élèves et toute la communauté éducative. Il est en effet essentiel, dans ce contexte très mouvementé et à quelques semaines de l'adoption de toutes ces réformes, de maintenir la pression et de communiquer. Le 9 mai doit être un point d'orgue dans tout le réseau AEFE !
Déclaration liminaire FSU – Conseil d’Administration AEFE du 14 mars 2019
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Monsieur le Président, monsieur le Directeur, mesdames et messieurs les membres du Conseil d’administration
En préambule, les syndicats de la FSU présentent leurs condoléances et réaffirment leur solidarité aux familles et aux proches des victimes de la récente catastrophe aérienne qui a endeuillé le réseau.
Pour ce premier Conseil d’Administration qui suit la nomination de M. Olivier Brochet à la tête de l’AEFE, les syndicats de la FSU lui souhaitent la bienvenue.
C’est une lourde tâche qui lui incombe dans un contexte de transition et de choix pour l’AEFE. Rien ne se fera sans l’affirmation claire d’une politique ambitieuse de défense de l’opérateur public et de sa mission d’éducation.
L’avenir du réseau reste une préoccupation majeure des personnels, tant en Centrale qu’à l’étranger, toutefois les baisses de crédits continuent d’affecter la Centrale et le réseau : les postes, les projets, les salaires, les conditions de travail des personnels et donc in fine les conditions d’apprentissage des élèves.
L’avenir du réseau ne peut s’envisager en continuant à diminuer le nombre de supports budgétaires, en précarisant le statut des personnels, en augmentant les frais de scolarité, voire en préconisant tout et son contraire. Le fonctionnement actuel de l’AEFE est remis en cause dans sa mission de service public avec un objectif partial de privatisation à l’extrême du réseau. De nombreuses contre-vérités circulent et montrent une totale méconnaissance des réalités, elles s’accompagnent dans la communication d’une entreprise de discrédit du réseau et de ses personnels dans l’opinion publique. Comme nous l’avons déjà explicité au Comité Technique du 13 février, nous avons atteint un point d’inflexion où l’équilibre du réseau est menacé, dégradant davantage l’attractivité et l’excellence des établissements.
Nous affirmons haut et fort que l’AEFE est un modèle qui fonctionne, il faut d’urgence cesser d’en organiser la déstabilisation qui conduira inexorablement à la destruction de l’opérateur public.
Monsieur le Président, les syndicats de la FSU vous alertent solennellement.
À l’appel de la FSU, les personnels sont mobilisés sur le terrain (c’était le cas en Espagne le 8 mars, ce sera le cas le 19 mars dans l’ensemble du réseau). Le pouvoir d’achat des personnels à l’étranger baisse, les conditions de travail et d’exercice du métier se dégradent. Ne pas répondre à cette colère grandissante vous fait porter la responsabilité d’une détérioration d’un climat social qui peut à tout moment exploser. À cela s’ajoute, devrait-on dire encore cette année, l’anxiété liée aux renouvellements de détachement des enseignants du premier degré : ils sont toujours pour les personnels une source de grande incertitude et d’inquiétude. Les retours du terrain confirment malheureusement que les blocages existent toujours, les problèmes sont réels et les promesses d’amélioration restent virtuelles.
Nous rappelons notre ferme opposition au bornage des détachements à 6 ans. Dans ce contexte comme dans d’autres, la FSU réaffirme que la priorité doit être donnée à l’établissement public.
Conformément à nos mandats et sur la base de la forte majorité exprimée par les personnels lors des dernières élections professionnelles, les syndicats de la FSU seront présents dans le cadre d’un dialogue social ouvert et constructif, comme force de propositions. Nous serons également présents et mobilisés, sur le terrain comme en Centrale, pour contrer toutes les attaques, car il est temps que cela cesse.
Appel à la grève - Mardi 19 Mars
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Les lignes rouges sont plus que franchies : toutes et tous mobilisé.es et en grève le 19 mars !
Le projet de loi de « transformation de la Fonction publique » qui sera présenté en conseil des ministres le 27 mars est un projet de destruction du statut d’une brutalité inouïe. Au programme, les Commissions administratives paritaires (CAP) seraient vidées de leur substance dès le 1er janvier 2020 ! Ce serait alors le fait du prince pour toutes les opérations de gestion (mutations, avancement, promotions), sans plus aucun contrôle des élu.es du personnel, ni équité ou transparence. Les CHSCT seraient supprimés (fusionnés avec les comités techniques) alors que personnels et élu.es savent l’importance de cette instance, notamment en matière de conditions de travail. Le recours accru au contrat est confirmé et c’est l’antichambre de la fin programmée du statut de fonctionnaire, le gouvernement maintient d’ailleurs son objectif de suppression de 120.000 postes dans la Fonction publique d’ici la fin du quinquennat.
À l’étranger, c’est bien la casse des missions de service public que les syndicats de la FSU combattent depuis plusieurs années. Sa traduction en est le sous-financement chronique de l’Établissement public AEFE, aggravé par la coupe budgétaire de l’été 2017. Sa conséquence, aujourd’hui, c’est une AEFE déstabilisée par des fermetures massives de postes de détaché.es et gravement menacée par des projets de privatisation qui s’attaquent notamment, là aussi avec une brutalité inouïe, à la nature même des contrats des personnels.
Entre les feux croisés des suppressions budgétaires, de la dégradation des conditions de travail, et des mesures idéologiques du MEN bornant arbitrairement les nouveaux détachements à une durée de 6 ans, les personnels ne cessent de faire les frais d’une gestion étriquée, sans visée, sans avenir pour les missions de service public d’éducation à l’étranger, en voie d’abandon par l’État.
Le 19 mars, toutes et tous mobilisé.es et en grève contre la casse de la Fonction publique et le démantèlement de l’Établissement public AEFE, pour la défense des missions de service public d’éducation à l’étranger !
Déclaration liminaire CCPL du lundi 4 mars 2019
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L'opérateur public subit aujourd'hui plus que jamais la loi de l'austérité et de la rigueur budgétaire avec son lot de suppressions de postes.
Une véritable saignée de postes s'abat sur le réseau historique des EGD au Maroc.
Le SNES avec les syndicats de la FSU et l'ensemble des personnels continueront de se battre pour empêcher les dégradations et cela à tous les niveaux et à toutes les instances.
La nouvelle direction de l'Agence doit se positionner sur une politique ambitieuse pour l'opérateur public. S'il est vrai que nous voyons fleurir ici ou là des établissements partenaires, pour la FSU, seul l'opérateur doit rester le moteur de la politique d'influence du rayonnement de la France.
Le SNES, avec les syndicats de la FSU et l'ensemble des personnels, alerte l'Agence sur les fausses bonnes idées de mobilité subie des résidents : cela est assurément une ligne rouge à ne pas franchir !