Campagne de recrutement des résidents 2020
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Chers collègues,
La campagne de recrutement des personnels résidents AEFE pour la rentrée scolaire 2020 a débuté le 18 décembre 2019.
Retrouvez les deux procédures pour postuler selon le pays souhaité sur le site de l'AEFE via le lien suivant :
https://www.aefe.fr/personnels/recrutement-des-residents/procedures-et-calendriers
Troisième jour de mobilisation ! Grève du 17 décembre !
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La mobilisation ne faiblit pas !
Ont été grévistes :
- à Marrakech, 67.6% des résidents et 36.1% des contrats locaux
- à Lyautey, 40.3% des résidents, 33% des expatriés et 13.3% des contrats locaux
- à Claude Monet, 44% des résidents et 9% des contrats locaux
- à Anatole France, 80% des résidents
- à Saint-Exupéry, 42.8% des résidents
- à Tanger, 33% des résidents et 13% des contrats locaux
- à Descartes, 45% des collègues
- à Massignon, 38% des collègues
- à Meknès, 51.7% des résidents et 25% des contrats locaux.
Face à l'obstination et aux provocations du gouvernement, la FSU proposera à l'intersyndicale interprofessionnelle les nouvelles mobilisations nécessaires d'ici la fin de l'année et dès janvier 2020.
Grève historique jeudi 5 décembre
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La grève a été très suivie dans les établissements français du Maroc. Sont grévistes :
- à Anatole (Casablanca), 90% des résidents et 50 % des collègues contrats locaux ;
- A Marrakech, 94% des résidents pour le premier degré, 59.5% des résidents pour le second degré / 10% pour les PDL 1er degré; 32% pour les PDL 2nd degré ;
- A Daudet (OSUI) 100% des professeurs détachés ;
- A Kénitra, 50% des résidents du 1er degré et 45% dans le second degré ;
- A Fès, 75% des résidents du 2nd degré, 40% des PDL du 2nd degré. 70% des collègues du premier degré ;
- A Massignon, 45% des collègues ;
- A Claude Monet, 85% des collègues résidents et 20% des PDL ;
- A André Malraux, 56% des collègues ;
- A Regnault, 70% des résidents et 50% des PDL ;
- A Lyautey, 115 collègues sur 296.
- A Descartes, 60 collègues.
En Assemblée Générale, la reconduction de la grève a été décidée à Descartes, et pour Lyautey pour demain, vendredi 6 décembre.
5 décembre 2019 : une grève historique
75% des personnels d’enseignement, d’éducation et d’orientation, AESH, sont en grève aujourd’hui. Même s’il reste fidèle à la manipulation habituelle des chiffres, le ministère de l’éducation nationale est obligé d’annoncer une grève majoritaire dans le second degré. Ce niveau de mobilisation est historique. Il illustre la colère et la détermination des personnels.
Colère devant un projet qui organise une baisse systématique des pensions pour toutes et tous.
Colère devant les propos du ministre de l’éducation qui promet des revalorisations : comment y croire quand le Président de la République a lui même écarté cette possibilité à Rodez ?
Colère devant les perspectives avancées par le Ministre qui conditionne toute revalorisation des salaires à un alourdissement de la charge de travail et un allongement de la carrière.
Colère devant le mépris d’un ministre qui affirme que les personnels ne comprennent pas tout et ne répond à aucune de leurs revendications depuis son arrivée rue de Grenelle.
Le projet de réforme des retraites du gouvernement, fondé sur l’individualisation, met fin à toutes les solidarités et ne donnerait plus aucune visibilité sur le montant des pensions. La mobilisation des personnels du second degré est donc aussi celle de la défense d’un modèle social avec le droit à une retraite digne pour toutes et tous, ce qui implique un autre partage des richesses.
Le SNES-FSU apporte dès maintenant son soutien aux reconductions qui auront été décidées collectivement, appelle à tenir des assemblées générales et heures d’informations syndicales dès le 6 décembre afin de débattre des suites du mouvement. D’ores et déjà, le SNES-FSU appelle à un nouveau temps fort national de grève le 10 décembre.
Grève du Mardi 10 décembre
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La mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit ! Voici les pourcentages des grévistes dans les différents établissements du Maroc :
- à Marrakech, 65.5% des résidents et 32.3% des contrats locaux
- à Lyautey, 42% des résidents et 11% des contrats locaux
- à Claude Monet, 62.5% des résidents et 10.5% des contrats locaux
- à Daudet, 100% des résidents
- à Saint-Exupéry, 47% des résidents.
Le SNES appelle à poursuivre la mobilisation jusqu'à ce que le gouvernement retire son projet et ouvre des discussions pour une toute autre réforme. Elle appelle à participer à toutes les initiatives et actions qui seront décidées d'ici la fin de l'année.
Déclaration au conseil d'administration de l'AEFE du mardi 26 novembre
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C’est dans un contexte de brutalité sociale que s’ouvre ce Conseil d’administration. La suite de reculs sociaux importants imposés par le gouvernement fait déjà de graves dégâts dans une société qui pourtant souffre, et où les inégalités se creusent toujours plus. C'est dans ce contexte que les syndicats de la FSU, en intersyndicale, appellent à la grève le 5 décembre, contre la réforme des retraites.
En effet, les appels à l’aide, parfois d’urgence, restent sans réponse de nos dirigeants qui déroulent inlassablement des réformes qui aggravent encore les situations.
Pour ne parler que de l’éducation, la rentrée a été marquée par des actes de violence sans précédent touchant des élèves, des enseignants, et l’ensemble de la communauté éducative. Comme pour d’autres catégories d’emplois, les chiffres et les données communiqués par le Ministère de l’Education nationale lors d’un CHS CT ministériel extraordinaire consacré au suicide de notre collègue Christine Renon, sont alarmants. La souffrance au travail ne doit pas, ne peut plus être tue.
Il faut bien sûr répondre à cette souffrance au cœur de notre société, en faisant barrage aux inégalités, à la détresse et à tout type de discours d’exclusion. Mais il faut aussi cesser de détruire petit à petit ce qui crée le lien, ce qui, dans l’éducation par exemple, permet l’accès à tous, avec les mêmes chances. Notre société est fortement inégalitaire et son système éducatif est en panne. Là où le dialogue et l’écoute pourraient rendre la société meilleure, l’époque est aux privilèges de quelques-uns, et la brutalité sociale des réponses à l’opposé de la nécessité.
Concernant l’Agence, nous sommes intervenus sur le « dialogue social à la peine » au précédent Conseil d’administration. Pour nous, la situation s’est encore dégradée depuis. Les personnels sont méprisés, leurs revendications niées ou ignorées, ils sont aussi régulièrement attaqués, pointés du doigt, comme le montrent d’ailleurs certaines des questions posées lors de cette instance, qui sortent à notre avis du cadre du Conseil d'administration. Oui le syndicalisme de lutte et combatif, de la FSU, s’oppose à tout projet rétrograde, à la précarisation et à la dégradation de la qualité des missions de service public. Mais toujours nous débattons, proposons, argumentons, cela fait partie de nos fonctions. C’est notre devoir de représentants de tous les personnels. Cette attitude de ne pas répondre aux préoccupations des personnels et aux interpellations de leurs représentants n’est donc pas acceptable. Elle est dangereuse aussi car viendra très vite le moment où tout échange sera rompu, où toute implication sera remise en cause. Cette attitude ne doit pas être une posture qui s'éternise, encore moins une méthode de travail.